Avec l’ami Wilson et Carlos, on a pris la voiture pour aller à Liberia. Palme de l’originalité décernée au prénom du conducteur : Mac Donald, j’ai rarement pu trouver aussi local comme prénom ! Le samedi matin, on part visiter de petites exploitations agricoles, on goûte au fruit de la passion, et au jus de noix de coco, décrochée directement de la branche, mmh … un vrai délice ! Jusque-là pas d’exploit à la Indiana Jones mais vous avez raison, c’est maintenant que cela commence ! Pour l’après midi, on fait une balade tranquille sous un soleil un peu trop fort, jusqu’à ce que le bruit des oiseaux qui s’agitent annonce le déluge à venir ! La pluie s’écroule sur nous, en moins de deux minutes, nous voilà trempés, il nous manquait seulement le savon pour pouvoir parler de douche !! Le chemin devient un gentil ruisseau, nous voilà marchants avec de l’eau jusqu’aux genoux, le sourire aux lèvres comme des gamins de cinq qui sautent dans une flaque d’eau ! la situation est comique alors autant en rire, et c’est pas le fort costaricain de se plaindre. La petite rivière que nous avions traversée à l’aller, s’est transformée en fleuve en cru, alors le mieux c’est d’utiliser la voix des airs ! Grâce à un pont de singe, on peut traverser quand même (heureusement) sous le regard des vaches ticas, les oreilles tombantes et la bosse du dromadaire, regard qui ressemble d’ailleurs étonnamment à celui, légèrement exorbité et abruti, de nos vaches européennes.
Le soir, on se rapproche de la frontière avec le Nicaragua, les camions font la queue pendant des heures pour la fouille, avant de pouvoir passer de l’autre côté, laissant derrière eux des tonnes de déchets qui exaspèrent au plus haut point les costaricains !!
Le lendemain, on débarque sur une plage paradisiaque avec de l’eau claire à Santa Rosa, et du sable blanc. Ce parc à l’accès restreint (pensez à réserver) est un espace très fragile, relativement sec, il a été détruit par de multiples incendies. Même si vous n’avez pas la chance de voir beaucoup d’animaux (mais il y en a singe, pecaries, oiseaux…) , les plages du parc vous raviront. Dans ce parc vous pourrez aussi visitez la hacienda de Santa Rosa, lieu de fierté pour les ticos où vous pourrez y découvrir une partie de l’histoire du pays. Côté flore, vous retrouverez les Guanacastes ces grands arbres qui ont donné leur nom à la province.
Sur la plage, je découvre un coquillage cassé plus gros que tous les coquillages que j’ai trouvés jusqu’à présent, entier la bête doit être énorme, la nacre du coquillage brille au soleil ! Louisette ne pouvait rêver mieux pour ses vingt-et-un ans, on fête cela avec un gâteau de crème, lait et de génoise, le tres leches !