Bocas del Toro : Le Panama version caraïbes

Les caraïbes, c’est un peu le rêve non ? Bocas del Toro, au nord-ouest du Panama, un archipel qui dévoile des paysages de carte postale. Ici pas besoin de retoucher vos photos : sable blanc et fin, eau transparente, palmiers et mangroves, dauphins et étoiles de mer, maisons sur pilotis… Bref, le voyage idéal pour se poser quelques jours.

Nous avions beaucoup entendu de bien sur Bocas del Toro, et nous n’avons pas hésité longtemps pour venir y faire un tour. Nous y sommes finalement resté une semaine et nous avons eu du mal à en partir.

9 îles différentes composent cet archipel proche de la frontière tica (frontière du Costa Rica). De la festive à la plus sauvage, vous en trouverez forcément une à votre goût.

Isla Colon

Comme tout le monde, nous sommes arrivés sur la plus connue : La Isla Colon, en référence au monsieur du même nom.

Centre-ville

A peine vous posez le pied sur le ponton en descendant du bateau, qu’une horde de panaméens nous aborde pour nous proposer leur hôtel. On s’éloigne un peu de la cohue (ce qui n’est pas simple) pour choisir tranquillement sur notre guide un hôtel à notre budget. Mais un Panaméen s’accroche, nous proposant l’hôtel et la croisière du lendemain : c’est non pour nous car trop cher. Visiblement en manque de clients ou ayant exagéré ses prix, le voilà qui nous propose la même chose pour le quart du prix initial. Non acceptons joyeusement, ravis de ne pas avoir eu à négocier.

Nous le suivons sur la route principale, suivant les groupes de touristes. Ici, la tong est obligatoire, shorts colorés, bracelets bariolés, tatouages, mode surfers, même la cool attitude a ses codes vestimentaires. Tout y est, même les premières notes de reggae.

L’hôtel n’a rien du grand luxe et se trouve dans l’avenue principale. Très spartiate, la chambre est équipée d’un lit, de bonnes moustiquaires, et

d’un vieux ventilateur rotatif. Nous posons nos sacs à dos, pour une petite balade de fin d’après-midi. L’ambiance caribéenne nous gagne doucement. Cette douce torpeur, qui semble s’activer un peu en fin d’après-midi. Tout le monde est à pied, à vélo, quelques motos et voitures éparses. Il fait encore chaud, mais le brise de fin de journée commence à nous rafraîchir un peu. Les habitants assis dans des maisons ouvertes, sur les terrasses et les pontons, discutent, lisent les nouvelles, ou cherchent de nouveaux touristes à alpaguer. Nous recevons quelques flyers vantant les meilleures soirées de l’île, restaurants et bars branchés.

Finalement nous optons pour des calamars, achetés à un petit pêcheur : rien de tel que le fait maison. Nous les cuisinons en ceviche le soir. C’est sympa d’avoir un conjoint cuistot !

Virée en mer

Le lendemain, c’est parti pour une virée dans l’archipel. Nous apprenons satisfaits que notre prix de la veille a été une excellente affaire : chut on ne dit rien à nos voisins (conseil de notre guide) ! La petite embarcation se dirige dans la baie des dauphins, où quelques ailerons fendent la mer d’huile. Nous n’en verrons pas plus, cette espèce de dauphin ne saute pas hors de l’eau comme d’autres.

Puis nous profitons d’une baignade en eau peu profonde avec masques et tubas. Des petits poissons colorés battent des nageoires devant nous, oscillant entre le corail. Cet archipel est un des spots pour la plongée.

Playa Estrella

C’est en vélo que nous rejoignons le jour suivant, la playa estrella, la plage aux étoiles. Elle porte ce joli nom en référence aux étoiles de mer qui s’y trouvent et pas n’importe quelles étoiles de mer, elles sont grosses, rouge-orangé, bien bombées. Comme beaucoup d’animaux exceptionnel, ces étoiles souffrent du tourisme, alors regardez les mais ne les déranger pas, ne les touchez pas.

Isla Bastimiento

Nous prenons un taxi-bateau pour rejoindre l’Isla Bastimiento. Tout de suite, le changement d’ambiance me plaît. On quitte le spot des caraïbes pour l’authenticité d’une île de pêcheurs. L’accent afro-antillais, mélange indescriptible d’espagnol et d’anglais avec un accent africain nous fait rire. Méli-mélo pour le moins surprenant. Nous optons pour un petit hôtel sur pilotis, de 4 chambres toutes libres : El Jaguar. L’hôtel fait de planches de bois est très simple, mais la vue sur la baie compense largement.

Nous nous prélassons sur la petite terrasse qui sert aussi de ponton pour accoster. Les colibris dansent dans les airs, s’approchent et s’éloignent aux rythmes des vaguelettes de leurs battements d’ailes si distinctifs. Nous profitons d’une journée calme, en nous laissant bercer par les hamacs.

De l’autre côté de l’île se trouve un parc naturel. Toujours en bateau-taxi, nous rejoignons le parc. Et nous longeons la plage déserte qui s’offre à nous. Magnifique panorama de palmiers et de mangroves les pieds dans l’eau claire.

Isla Carenero

Si on veut aller à la plage depuis la Isla Colon, le mieux est de prendre un bateau pour aller sur la Isla Carenero. Une première plage un peu chargée, puis nous commençons à marcher en nous éloignant de l’embarcadère, très vite nous nous retrouvons tranquilles.

Nous lisons à l’ombre des cocotiers, piquant de temps en temps une tête dans l’eau décidément toujours aussi transparente.

Nous retournons nous promenez sur cette île bien plus calme, depuis la Isla Colon, on trouve quelques plages de surfers isolées. Le soleil est parti malheureusement, mais nous profitons des crabes rouges et bleus qui se faufilent entre les rochers.

 

 

 


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