Suivez-moi à Turrialba avec quelques notes écrites durant un petit week-end tranquille.
Voici Sanjeeb, notre ami népalais, qui nous dit avant de rentrer chez lui : On y va ensemble ? Alors pour éviter le bus (7 heures au lieu de 2 en voiture) et puis changer d’air, on accepte. Les bagages sont fait en 5 minutes, nous voilà sur la route tortueuse menant à la ville de Turrialba, j’ai l’estomac retourné rien que d’y pensé.
A Turrialba, on dort chez Damaris qui nous invite et nous reçoit comme ses enfants avec un gallo pinto. La chaleur est doucement agréable, et malgré la douche froide je me sens bien au chaud, quel bonheur surtout pour une frileuse comme moi. Non vraiment Llano Bonito c’est un peu trop frais !
Le samedi, c’est balade à vélo avec Xavier, qui n’aime pas franchement les montées héhé mais adore toutes les plantes et les fruits, alors je découvre les plantes locales qui sont les mêmes qu’en Équateur (Xavier est équatorien pour info), on cueille des cacaos et des goyaves, mais aussi des achiottes, des fruits rouges avec lesquels les indiens se font des peintures ou s’en servent comme épice surtout pour colorer. On arpente sur les petites routes qui nous mènent jusqu’à un lac puis au fleuve Reventazon, on se perd dans les chemins botaniques qui bordent Turrialba.
Le Lendemain on retourne au parc de Guayabo que j’avais déjà vu avec Mam (voir l’article carnet de voyage au Costa Rica), je redécouvre les ruines de la cité, et on prend des photos de chaque plante et insecte qui croise notre chemin. Puis on se détend à la piscine du CATIE, après deux heures de marche. Et la soirée se termine dans un petit restaurant du centre de Turrialba, on ne se refuse rien ! Au menu, deux côtelettes et des légumes fris et pas une seule goutte de riz, que du bonheur.