Iguanes et Congos à Barra Honda

Ce week-end, c’est l’université qui nous emmène à Barra Honda, à côté de Nicoya, vamos à l’ouest du pays. Vendredi, c’est dans un bus remplit de personnel de la maestria d’histoire que nous embarquons, avec Wilson notre maître de stage. Quelques heures et discussions plus loin, nous arrivons à destination du parc naturel de Barra Honda, où un alignement de petites cabinas nous attends, ici pas de chichis on dort avec des abeilles et même un scorpion (de taille réduite, mais j’aime bien vous faire peur !!).

Le réveil est matinal, mais les animaux se lèvent tôt. Après une heure d’ascension dans la forêt, de rencontres avec les singes hurleurs aussi appelé congos, et les magnifiques iguanes, d’émerveillement devant la moindre plante, nous sommes en vue des cavernes du parc dans lesquelles nous allons descendre.

20 mètres plus bas nous avons rendez-vous avec une multitude de stalagmites et stalactites, aux formes grandioses. La famille, les œufs au plat, l’escargot, la graine de cacao, sont quelques-unes des innombrables formes que l’on peut découvrir sous terre. Mais la plus remarquable reste l’orgue, qui produit différentes sonorités quand on la touche. L’extrémité de la caverne requiert des gènes de grimpeur et de gymnaste, ma petite taille est sans conteste un incroyable avantage !

A la sortie, on aboutit sur un magnifique mirador, la beauté du paysage se déploie sous nos pieds ! Mais déjà la pluie nous raccompagne à l’abri dans nos cabinas !

Le soir, promenade nocturne à la découverte des insectes et grenouilles qui se réveillent ! Le nombre de criquets et sauterelles est surprenant.

Et c’est sous un abri de bois, que nous arrosons notre balade par une bouteille de cabernet-sauvignon accompagné de tortillas de maïs et de porc. La soirée se termine en musique, et par l’apprentissage de la fameuse salsa.

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Le lendemain, promenade en bus autour du parc, rencontre avec les paysans et la ville de Nicoya.

C’est dans cette ville que se trouve la première église catholique de l’histoire du Costa Rica, qui est bordée par un jardin dans lequel trône l’arbre du pays : le guanacaste.

Le retour est ponctué par un arrêt au bord du pacifique, même cette plage pourtant située au bord de la route est magique, à moins que ce ne soit la luminosité troublée par d’énormes cumulonimbus qui donne au paysage un côté reposant. En ce dimanche 4 septembre 2011 à 17 heures 15 : j’ai fait mes premiers pas pacifiques ! le pied !


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